Question de Mme BORVO COHEN-SEAT Nicole (Paris - CRC) publiée le 01/06/2000
Mme Nicole Borvo attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur les deux classes, une maternelle CP et une CE 1-CM 2 d'un des six foyers de l'aide sociale à l'enfance situé dans l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul à Paris. Ce foyer accueille pour de longues périodes des enfants placés là en urgence, des enfants dans des situations difficiles, maltraités et psychologiquement affaiblis. Depuis la mi-mars la classe de quatre niveaux (CE1-CE2-CM1-CM2) n'a plus d'institutrice. Or, en deux mois et demi sans instituteur, les enfants ne risquent-ils pas de perdre les acquis pédagogiques d'avant leur placement, mais aussi tous les types d'acquis comme le rythme quotidien de la vie et de la socialisation ? Elle lui demande de prendre très rapidement toutes les mesures nécessaires pour que ces enfants avec une histoire difficile et parfois un retard scolaire soient scolarisés dans des conditions satisfaisantes.
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Réponse du ministère : Éducation publiée le 02/11/2000
Réponse. - L'académie de Paris dispose de postes d'enseignants implantés dans les structures sanitaires, sociales ou hospitalières. En ce qui concerne la question du remplacement d'une institutrice absente, au mois de mars 2000, dans une classe du foyer de l'aide à l'enfance située dans l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul à Paris, le directeur de l'académie de Paris a été dans l'obligation de demander à l'enseignant assurant l'enseignement de la seconde classe de l'hôpital d'accueillir l'ensemble des élèves. Ces structures nécessitent en effet des compétences très spécialisées qui peuvent parfois rendre difficile le remplacement des enseignants absents.
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