Question de M. ESNEU Michel (Ille-et-Vilaine - RPR) publiée le 01/06/2000
M. Michel Esneu attire l'attention de Mme le secrétaire d'Etat à la santé et aux handicapés sur la baisse du nombre des ophtalmologistes. Le numerus clausus est inadapté par rapport aux besoins de nos concitoyens. Il lui demande quelles décisions elle va prendre afin de remédier à cette situation au moment où la demande de soins va s'accroître avec le vieillissement de la population.
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Réponse du ministère : Santé publiée le 14/09/2000
Réponse. - La situation provoquée par l'insuffisance actuelle du nombre de médecins dans certaines spécialités constitue l'une des préoccupations du Gouvernement. En 1986, 3 953 ophtalmologues exerçaient en France, ils étaient 5 131 en 1996 et 5 212 au 1er janvier 1998 selon les données de la direction de la recherche des études de l'évaluation et des statistiques du secrétariat d'Etat. Des déficits peuvent apparaître dans certaines zones géographiques compte tenu notamment de la libre installation des médecins. Concernant l'évolution du nombre de médecins dans les années à venir, un comité chargé d'une part d'harmoniser les données relatives à la démographie médicale et d'autre part d'étudier les moyens permettant de prévoir l'évolution de cette démographie à court et à moyen terme a été mis en place en 1999. Les observations et réflexions de ce comité devraient contribuer à agir sur la fixation et la répartition des postes ouverts aux concours de fin de première année des études médicales et de l'internat. Cependant, force est de constater que depuis deux ans déjà le nombre de postes au concours de fin de première année des études médicales est en augmentation sensible. En effet, pour 1999, 3 700 postes ont été ouverts contre 3 583 en 1998, soit une progression de 117 postes. Pour 2000, le nombre de 3 850 postes a été fixé par un arrêté du 1er décembre 1999, soit 150 postes supplémentaires par rapport à 1999. Pour les années à venir, cette tendance ainsi que l'effort de recrutement des futurs médecins, notamment dans les spécialités déficitaires, seront maintenus.
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