Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 11/05/2000
M. Emmanuel Hamel attire l'attention de Mme le ministre de la culture et de la communication sur l'information parue à la page 14 du quotidien Le Figaro du 11 avril 2000 selon laquelle " l'Académie française a rendu publique une déclaration adoptée à l'unanimité s'insurgeant contre "un recul des études littéraires" dans le système scolaire... L'Académie française s'alarme de ce que la politique d'amenuisement des filières littéraires, depuis plus de deux décennies, soit sur le point de parvenir à éliminer presque complètement de notre enseignement la connaissance et le goût de la littérature. " Il souhaiterait connaître son point de vue à l'égard de cette déclaration et savoir quelles dispositions elle entend prendre pour favoriser le développement de l'enseignement littéraire.
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Transmise au ministère : Éducation
Réponse du ministère : Éducation publiée le 22/02/2001
Réponse. - Le ministre de l'éducation nationale est tout particulièrement attaché au renforcement des études littéraires, en particulier au niveau du lycée. Les aménagements apportés à la réforme des lycées initiée par son prédécesseur et qui s'appliquent en classe de première depuis la rentrée 2000, prennent en compte cette préoccupation essentielle. La valorisation de la série littéraire L constitue en effet un des objectifs majeurs des réaménagements décidés par le ministre. Le profil littéraire de cette série a été mieux mis en exergue par la création d'un enseignement de français-littérature en classe de première et de littérature en classe de terminale avec des horaires renforcés d'une heure par rapport à ceux initialement prévus dans le cadre de la réforme : les élèves bénéficieront dans cette discipline de six heures hebdomadaires en première, dont une heure en classe dédoublée, et de quatre heures en terminale. De la sorte, la littérature constitue une discipline à part entière de cette série, obligatoire pour tous les élèves. Cette mesure devrait contribuer à attirer dans la série L des élèves plus motivés que par le passé pour des études à caractère littéraire fortement marqué.
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