Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 04/05/2000
M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur son entretien avec le ministre algérien de l'économie et des finances, évoqué à la page 26 du Bulletin quotidien du 3 mars 2000. Il aimerait connaître l'objet de cette rencontre, les sujets traités, les conclusions qui en ont été tirées et les décisions prises concernant les relations économiques entre les deux pays pour leur renforcement, dans l'espoir, par le développement de l'activité économique et de l'emploi en Algérie, de contribuer à freiner le mouvement d'émigration clandestine vers la France.
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Réponse du ministère : Économie publiée le 07/09/2000
Réponse. - Une rencontre s'est déroulée le 3 mars dernier entre M. Christian Sautter, ministre de l'économie, des finances et de l'industrie et M. Abdellatif Benachenhou, ministre des finances algérien, dans le cadre de la visite officielle en France de ce dernier. Au cours de l'entretien et du déjeuner qui a suivi, les deux ministres ont passé en revue tous les axes de la coopération économique, financière et commerciale. Ils se sont notamment réjouis du dynamisme des échanges commerciaux bilatéraux et ont salué l'intérêt très vif marqué par les investisseurs français pour l'Algérie. M. Christian Sautter a réaffirmé à son homologue algérien le soutien de la France à la volonté de réforme exprimée par le gouvernement algérien et à ses objectifs de politique économique. Les deux ministres ont décidé de relancer activement les liens de coopération entre leurs administrations. Ces axes de travail ont été développés à l'occasion de la visite d'Etat en France du président Bouteflika, qui était notamment accompagné de M. Benachenhou et de M. Temmar, ministre de la participaption et de la coordination des réformes. Lors de la rencontre entre le président Bouteflika et M. Fabius, ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, le 16 juin 2000, il a été convenu de mettre en place un mécanisme de conversion en investissements de quatre cent millions de francs de créances algériennes détenues par la France, sous réserve de l'accord du Club de Paris. Cette rencontre a également permis de confirmer la volonté commune de mobiliser le dispositif financier exceptionnel mis en place par la France en direction de l'Algérie, qui est éligible à la fois aux instruments de la zone de solidarité prioriatire et à la réserve pays émergents. Seuls trois autres pays (Maroc, Tunisie et Vietnam) bénéficient à l'heure actuelle de ce traitement.
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