Question de M. BIARNÈS Pierre (Français établis hors de France - SOC) publiée le 06/04/2000
M. Pierre Biarnès appelle l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur l'inquiétude des parents d'élèves du lycée français de Djibouti suscitée par le report de dix-sept jours des dates d'examen du baccalauréat. Etablies initialement du 2 au 8 juin 2000, les épreuves se dérouleront du 19 au 23 juin 2000. Cette décision porte gravement préjudice aux élèves, notamment à trois titres : elle génère des modifications de réservation sur les lignes aériennes à destination de la France, sans aucune garantie de pouvoir bénéficier d'un report début juillet, compte tenu de la forte demande à cette époque de l'année. En outre, les démarches que devront effectuer ces futurs bacheliers auprès des établissements d'enseignement supérieur et d'organismes divers, notamment de logement, seront retardées. Enfin, et c'est bien là la conséquence la plus fâcheuse de ce report, nombre d'élèves seront dans l'impossibilité de passer des entretiens, examens ou concours planifiés fin juin ou début juillet, en vue de leur entrée dans l'enseignement supérieur. Les futurs bacheliers français de Djibouti seront ainsi placés dans une position sans conteste défavorable par rapport aux autres bacheliers. Il l'interroge donc sur les raisons qui ont conduit à retarder les dates des épreuves ainsi que sur les possibilités, sinon de rétablir les dates initiales, du moins de promulguer les résultats définitifs au plus tard le 25 juin 2000.
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Réponse du ministère : Affaires étrangères publiée le 11/05/2000
Réponse. - Les établissements de nombreux pays du groupe 1 - dont fait partie Djibouti - ont exprimé leur préoccupation vis-à-vis des dates des épreuves du baccalauréat, initialement prévues par le ministère de l'éducation nationale du 2 au 6 juin 2000. Ils jugeaient ces dates trop prématurées au regard du calendrier français et de celui qu'ils avaient connu l'an dernier. Mais, surtout, certains d'entre eux ayant eu à subir d'assez longues interruptions des cours en raison de catastrophes naturelles ou d'événements politiques graves, ils s'inquiétaient de voir l'année scolaire précocement écourtée. Afin de répondre à leur préoccupation, il a été décidé de reporter la date des épreuves. Afin que ce report - qui concerne l'ensemble des pays du groupe 1 - entraîne le moins de bouleversements possibles dans la vie des élèves et de leurs familles, il a été envisagé dans un premier temps de le limiter à une seule semaine. Malheureusement, la période du 12 au 16 juin 2000 est entièrement occupée à des fêtes religieuses chrétiennes, juives ou musulmanes. C'est pourquoi la seule solution possible restait la semaine du 19 au 23 juin 2000. Ces dates sont, il est vrai, un peu tardives et entraînent certains inconvénients, notamment en ce qui concerne l'organisation des voyages ou des retours en France. Mais, en tout état de cause, les résultats à l'examen seront connus pour Djibouti le 28 juin 2000, soit avant que les épreuves du baccalauréat soient achevées en France. Cela ne devrait donc aucunement pénaliser les nouveaux bacheliers des lycées français à l'étranger concernés pour leurs inscriptions dans les établissements d'enseignement supérieur ou dans les foyers d'hébergement d'étudiants français. Cette décision a été prise dans l'intérêt des élèves, compte tenu de la succession des jours fériés, des familles et des enseignants.
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