Question de M. ROBERT Jean-Jacques (Essonne - RPR) publiée le 10/02/2000
M. Jean-Jacques Robert attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement sur l'immobilisation, le vendredi 21 janvier 2000, en rade de Brest, du navire-citerne maltais le Santana III. En effet, après avoir été bloqué à Bordeaux pendant plusieurs jours, le bateau de vingt-sept ans d'âge a pu continuer sa route vers le Royaume-Uni. Il a fait une escale imprévue à Brest pour se ravitailler en carburant. Le service des affaires maritimes du port de Brest a alors procédé à une nouvelle inspection du navire et constaté son mauvais état et son manquement aux règles de sécurité, en dépit du dernier certificat valable jusqu'en 2003, délivré par la même société italienne Rina qui avait autorisé le pétrolier maltais l'Erika à reprendre la mer. Il s'interroge dès lors sur la passivité du port de Bordeaux qui a laissé repartir le Santana III dans un tel état : sans cette escale imprévue à Brest, ce bateau aurait continué sa route depuis Bordeaux jusqu'à Falmouth sans être inquiété. Le fait que le Santana III ait quitté Brest pour le Royaume-Uni accompagné d'un remorqueur britannique pour y être réparé ou " mis à la casse " ne saurait libérer certains ports français de leur manque de rigueur. C'est pourquoi il lui demande s'il compte donner des instructions dans nos ports français quand un bateau en mauvais état y fait escale, et qu'il ne puisse en aucun cas reprendre la mer si sa vétusté fait craindre le moindre danger pour nos côtes déjà tant éprouvées.
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La question a été retirée pour cause de décès.
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