Question de M. FAURE Jean (Isère - UC) publiée le 10/02/2000
M. Jean Faure attire l'attention de Mme le secrétaire d'Etat au tourisme sur les difficultés rencontrées par le tourisme d'été en montagne. Dans les stations et les villages de montagne à vocation touristique, l'équilibre économique dépend d'un bon taux de remplissage des hébergements d'accueil. L'engouement pour les espaces naturels, la diversité des activités et une plus grande accessibilité aux produits et aux hébergements proposés à des coûts compétitifs intéressent une large clientèle qu'il convient de capter pour préserver l'avenir de toute la montagne française. La montagne, l'été, souffre, en effet, d'un handicap majeur en termes d'image et ne constitue pas, en l'absence d'une promotion adaptée, une destination à part entière. Au moment où une importante réflexion est lancée par le ministère du tourisme pour connaître les moyens à mettre en oeuvre en faveur de la moyenne montagne et suite aux déclarations de M. le Premier ministre au Conseil national de la montagne à Aix-les-Thermes en mars 1999, il lui demande quelles dispositions le secrétariat d'Etat au tourisme va engager pour valoriser la montagne, l'été, et soutenir les actions des élus et des professionnels de la montagne.
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Réponse du ministère : Tourisme publiée le 27/07/2000
Réponse. - Le secrétariat d'Etat au tourisme et ses différents organismes contribuent fortement à la popularisation de la montagne française. Cette contribution n'a cessé de croître depuis 3 ans. C'est ainsi que, non compris les efforts de valorisation réalisés par Maison de la France sur les marchés étrangers, le soutien aux diverses opérations de communication s'est élevé à 710 000 francs en 1997, 1 622 000 francs en 1998 et 2 545 000 francs en 1999. C'est dans ce cadre qu'il faut évaluer les subventions des professionnels associés de la montagne : 500 000 francs en 1997, 300 000 francs en 1998 et 400 000 francs en 1999. Le secrétariat d'Etat au tourisme n'a pas vocation à soutenir financièrement le fonctionnement de programmes de promotion qui ont trouvé depuis plusieurs années leur maturité, d'autant que les crédits dont il dispose pour ces actions sont limités. Cepedant, puisqu'il s'agit de la première campagne de promotion pour la montagne en été, il est apparu nécessaire de contribuer, exceptionnellement, à son succès. C'est pourquoi, sans préjuger du parenariat que le secrétariat d'Etat au tourisme consacrera aux autres actions en faveur de la montagne, il a été décidé d'octroyer une subvention de 400 000 francs aux professionnels de la montagne pour 2000. Ces sommes auront contribué à la promotion de la moyenne montagne, conformément à la mission que le Premier ministre a confiée à la secrétaire d'Etat au tourisme lors du Conseil national de la montagne.
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