Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 27/01/2000
M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement sur l'information parue à la page 7 du numéro 115 (décembre 1999) de Sécurité routière, revue du comité de la sécurité routière, selon laquelle des opérations " Saint-Bernard " destinées à raccompagner les jeunes " alcoolisés " à leur domicile à la sortie des discothèques ont été organisées en 1995, 1996 et 1997 au moment des fêtes de fin d'année. Il lui demande si de telles opérations ont été organisées en 1998 et 1999. Dans l'affirmative, quel a été le bilan de ces initiatives et quelles conclusions en ont été tirées ?
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Réponse du ministère : Équipement publiée le 18/05/2000
Réponse. - Depuis 1994, le journal " Auto Plus " et la Croix-Rouge sont associés sur l'opération " Saint-Bernard ". Le 31 décembre 1999, ont également été partenaires de l'opération : la MATMUT, GEANT, 3M, la mutualité française du Doubs, ESSO, Europcar, le Syndicat national des discothèques et lieux de loisirs ainsi que les quotidiens " Le Parisien " et " Aujourd'hui en France ". A l'occasion du passage à l'an 2000, plus de 3 000 bénévoles ont ainsi aidé des automobilistes ne se sentant pas capables de prendre le volant à regagner leur domicile. Cette opération a concerné l'ensemble des usagers ayant composé le numéro vert de l'opération, de minuit à 8 heures du matin dans la nuit du 31 décembre 1999 au 1er janvier 2000, quel que soit leut âge ou le lieu où ils se trouvaient en discothèque, mais également au domicile d'amis. Ces informations, relevées dans la presse, doivent pouvoir être précisées par les organisateurs car cette opération relevant d'une initiative strictement privée, le ministère de l'équipement, des transports et du logement ne dispose pas de son bilan. Sur un plan plus global, des actions du type " Saint-Bernard ", la campagne de la sécurité routière menée sur le thème " celui qui conduit, c'est celui qui ne boit pas " ainsi que le plus grand esprit de responsabilité des automobilistes et un recours important aux transports en commun largement favorisé par les mesures tarifaires prises à cette occasion, ont sans doute contribué à diviser par deux le nombre des personnes ayant trouvé la mort dans la nuit du 31 décembre 1999 au 1er janvier 2000 par rapport au nouvel an précédent (1998/1999 : 54 morts, 1999/2000 : 25 morts). Par ailleurs, le nombre de tués lors du week-end du jour de l'an de 1999/2000 est en baisse de 34 % par rapport au week-end du jour de l'an de 1998/1999 (86 morts contre 132). Le Gouvernement entend bien poursuivre sa politique de lutte contre l'insécurité routière déclarée grande cause nationale en 2000. Il convient de souligner le rôle positif que peuvent avoir toutes les initiatives publiques et privées qui s'inscrivent dans cette démarche.
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