Question de Mme PRINTZ Gisèle (Moselle - SOC) publiée le 21/01/2000
Mme Gisèle Printz interroge M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur la violence dans les établissements scolaires. Les agressions répétées dont a été victime un jeune lycéen de Longwy ont suscité une vive émotion ainsi qu'un certain malaise au sein des équipes de direction, du personnel enseignant et parmi les élèves de cet établissement. Malheureusement, et comme l'a fort justement fait remarquer le recteur de l'académie de Nancy-Metz : " Ces actes auraient tout aussi bien pu se produire ailleurs. " Ces dérapages ont en effet été commis dans une classe qui ne posait pas de problèmes, par des jeunes ordinaires dont le comportement ne laissait en rien présager qu'ils étaient des voyous. Le Gouvernement a déjà pris de nombreuses mesures pour faire reculer les différentes formes de brutalité qui perturbent la vie quotidienne des établissements : interdiction du bizutage, campagne de lutte contre le racket... Mais elle reconnaît qu'il est difficile de lutter contre l'effet de groupe, la faiblesse exploitée, et de briser la loi du silence. Si l'affaire de Longwy est regrettable à plus d'un titre, elle aura toutefois servi de détonateur à un grand débat national sur la violence dans les établissements scolaires et à mettre en lumière la responsabilité collective que suppose une lutte efficace contre ce phénomène. Connaissant sa détermination à lutter contre la violence à l'école, elle lui demande quelles mesures il entend prendre pour mener à bien le second volet de son plan anti-violence. Quelles dispositions seront prises, d'une part, pour empêcher et prévenir toute forme d'agression dans les établissements scolaires, et, d'autre part, pour impliquer davantage et responsabiliser les adultes ainsi que les élèves pour que la loi du silence soit enfin brisée ?
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