Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 11/11/1999
M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur le rapport de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques intitulé " Génomique et informatique : l'impact sur les thérapies et sur l'industrie pharmaceutique ", annexé au procès-verbal de la séance du Sénat du 14 octobre 1999 et dans lequel il est recommandé, à la page 162, d'" instituer une option Informatique dans tous les cursus de biologie ". Il souhaiterait connaître son opinion sur cette recommandation et savoir si le Gouvernement est favorable à sa mise en oeuvre.
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Réponse du ministère : Éducation publiée le 20/01/2000
Réponse. - L'organisation actuelle des études universitaires de biologie, fondée sur une approche pluridisciplinaire des divers aspects du vivant, fait appel à l'outil informatique à tous les niveaux. En premier cycle, les formations conduisant au diplôme d'études universitaires générales (DEUG) de sciences et technologies, mention sciences de la vie comportent, à titre d'enseignement fondamental, l'étude des mathématiques, de la statistique et de l'informatique, y compris les méthodes et outils appliqués aux sciences de la vie. En second cycle, les formations menant à la licence et aux maîtrises de biologie assorties éventuellement de mentions, comportent, au titre de matière obligatoire, l'exploitation des méthodes informatiques. Ces formations, construites selon le principe de spécialisation croissante, permettent d'accéder à des diplômes d'études supérieures spécialisées (DESS) conjuguant par exemple l'étude du génome et l'informatique, tel que le DESS " étude des génomes-outils informatiques et statistiques " de l'université de Rouen. Cette organisation pédagogique paraît actuellement adaptée à la nature du champ disciplinaire et des débouchés professionnels concernés.
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