Question de Mme POURTAUD Danièle (Paris - SOC) publiée le 21/10/1999
Mme Danièle Pourtaud attire l'attention de Mme le secrétaire d'Etat à la santé et à l'action sociale sur le problème du dépistage du cancer du col de l'utérus. Chaque année, 3 600 femmes sont atteintes d'un cancer du col de l'utérus. La majorité d'entre elles n'avait subi aucun frottis vaginal et n'avait donc pu être dépistée à temps. Mais parmi ces femmes, 30 % avaient fait pratiquer des frottis régulièrement et aucun des examens n'avait décelé une anomalie. D'après une récente étude réalisée sur 5 500 femmes en France, les frottis vaginaux réalisés en France actuellement, dont la technique date des années cinquante, ne sont fiables que dans 60 à 70 % des cas. Or, une autre technique disponible depuis un an et utilisée largement en Grande-Bretagne est capable de détecter des anomalies dans plus de 85 % des cas. A ce jour, seulement une quarantaine de laboratoires français sur 500 ont fait l'investissement de cette nouvelle technique. Compte tenu de la nécessité de renforcer la prévention médicale et afin de garantir une égalité de traitement pour toutes les femmes, elle lui demande ce que le Gouvernement est en mesure de faire pour favoriser la modernisation de la technique de dépistage du cancer du col de l'utérus.
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La question est caduque
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