Question de M. MAHÉAS Jacques (Seine-Saint-Denis - SOC) publiée le 07/10/1999
M. Jacques Mahéas attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur la situation des maîtres formateurs. Ayant bénéficié d'une formation professionnelle spécifique, ces enseignants sont censés être nommés prioritairement dans des écoles d'application, où ils continuent pourtant à faire souvent cruellement défaut. En conséquence, il le remercie de bien vouloir lui préciser pourquoi les postes de maîtres formateurs dans les écoles d'application ne sont pas pourvus en priorité.
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Réponse du ministère : Éducation publiée le 13/04/2000
Réponse. - Il existe de réelles difficultés à pourvoir les postes implantés dans les classes d'application. Les enseignants du premier degré titulaires du certificat d'aptitude aux fonctions d'instituteur et de professeur des écoles maître formateur (CAFIPEMF) n'ont aucune obligation à exercer leurs fonctions dans les classes d'application et ne demandent pas systématiquement ce type de poste souvent pour des raisons géographiques, les postes étant trop éloignés de leur domicile ou situés dans des zones non attractives (quartiers difficiles, lieux excentrés par rapport au chef-lieu du département). Certains préfèrent continuer à enseigner dans des classes non spécialisées en attendant de pouvoir obtenir un poste de conseiller pédagogique, d'animateur informatique ou de directeur d'école. Faute de volontaires, ces postes sont donc souvent pourvus à l'année à titre provisoire au mouvement complémentaire.
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