Question de M. de VILLEPIN Xavier (Français établis hors de France - UC) publiée le 07/10/1999
M. Xavier de Villepin attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur les relations entre l'Algérie et le Maroc. Dans un premier temps, le Président algérien avait accusé le Maroc d'offrir des facilités aux groupes du GIA. Le ministre de l'intérieur du Maroc avait qualifié l'incompréhension entre les deux pays de " simple nuage d'été passager " et nié que le Maroc ait abrité, entraîné et armé des terroristes algériens. Plus récemment, le Président algérien a critiqué à l'ONU le Maroc, l'accusant d'être fournisseur international de drogue, ce qui a provoqué une grande inquiétude à Rabat. Comment peut-on expliquer la dérive des propos tenus par l'Algérie ? Ils contrastent avec les démonstrations chaleureuses d'amitié du Président de l'Algérie à la suite du décès du roi Hassan II du Maroc.
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Réponse du ministère : Affaires étrangères publiée le 09/12/1999
Réponse. - L'Algérie et le Maroc, qui sont des partenaires majeurs de la France en Méditerranée, connaissent des changements politiques importants depuis l'accession au pouvoir du président Bouteflika et du roi Mohamed VI. Pour le développement et la stabilité du Maghreb et compte tenu des perspectives ouvertes au partenariat euro-méditerranéen dans cette région, la France ne peut que souhaiter le rafermissement de l'entente et de la coopération entre Alger et Rabat. Cependant, comme le Premier ministre, M. Lionel Jospin, l'a rappelé à la presse lors de son déplacement au Maroc les 4 et 5 novembre dernier, il n'appartient pas aux autorités françaises de commenter publiquement l'évolution des relations bilatérales entre ces deux pays.
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