Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 23/09/1999
M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur la proposition faite à la page 70 de l'étude du Conseil économique et social intitulé : " Quelles relations avec les pays situés dans la zone du détroit de Bab-El-Mandeb ? " présenté au cours de la séance du 6 juillet 1999 de cette même assemblée, de créer en Ethiopie " plusieurs pôles d'enseignement de français de spécialités, cours de formation des cadres d'administration : ministère des affaires étrangères, Parlement, tribunaux ". Il souhaiterait savoir si le Gouvernement entend inciter et participer à la réalisation de tels pôles d'enseignement.
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Réponse du ministère : Affaires étrangères publiée le 23/12/1999
Réponse. - Le ministère des affaires étrangères poursuit son action en faveur du français en Ethiopie à tous les niveaux d'enseignement. La coopération française dans ce domaine tient compte des impératifs de développement dans ce pays appartenant à la zone de solidarité prioritaire. C'est la raison pour laquelle un effort particulier est apporté aux différents pôles d'enseignement de français de spécialités, créés avec l'aide française dans le supérieur : la section trilingue (amharique, français, anglais) de secrétariat bureautique du " Commercial College ", pour laquelle un expert CSN a été nommé. Un enseignant éthiopien qui prendra sa relève à partir de 2000 est actuellement formé en France ; à l'institut hôtelier (CTTI), l'enseignement de français reçoit l'appui du poste pour l'élaboration de nouvelles filières de formation et la documentation pédagogique des professeurs de français ; un accord est en cours de négociation avec la chambre de commerce locale pour des cours de français des affaires ; enfin, l'unité de français de l'université d'Addis-Abeba fait l'objet d'un appui en documentation et en formation conforme aux engagements, et ce malgré le retard de l'université à répondre à la demande de création d'un " majeure " de français, au sein de son institut de langues. En outre, la France veille au maintien et au développement de la formation en français des cadres de différents ministres éthiopiens au moyen d'un programme spécifique. Lancé l'an dernier pour les magistrats et autres fonctionnaires des principales instances judiciaires, celui-ci s'étend désormais au ministère éthiopien des affaires étrangères, pour lequel des formations sur mesure ont été mises en place (140 diplomates bénéficient d'un enseignement de français). Un coopérant, nommé au 1er octobre 1999, assure l'animation de ce projet prioritaire de la coopération française en faveur du français en Ethiopie.
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