Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 01/07/1999
M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur l'avis du Conseil économique et social sur le rapport intitulé : " L'expatriation : les Français établis hors de France, acteurs du rayonnement international de notre pays ", adopté par cette même assemblée au cours de sa séance du 27 avril 1999, dans lequel ses auteurs estiment, à la page 1-8, qu' " il serait opportun que les entreprises françaises facilitent l'accès de leurs filiales aux jeunes étudiants français pour des stages à l'étranger. Une structure à cet effet serait utile, elle susciterait une meilleure coordination des efforts ". Il lui demande quel est son avis sur cette suggestion et s'il entend promouvoir sa réalisation.
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Réponse du ministère : Économie publiée le 26/10/2000
Réponse. - L'objectif tendant à conduire les entreprises françaises à faciliter l'accès de leurs filiales implantées à l'étranger aux jeunes étudiants français constitue l'une des composantes de la politique des pouvoirs publics tendant à promouvoir les relations " Ecole-Entreprise ". Cet objectif doit être clairement distingué de l'intérêt qui s'attache pour un étudiant et, d'une manière générale, pour un jeune éprouvant le besoin d'élargir le champ de ses compétences, au fait d'effectuer un séjour à l'étranger dans le cadre d'une formation complémentaire ou d'un stage professionnel. Dans le premier cas, des progrès ont été réalisés du fait du développement de l'alternance, à tous les niveaux d'enseignements et quelle que soit la nature des référentiels de formation. Ils s'inscrivent dans une diversité de partenariats spécifiques qui n'excluent pas le concours des filiales d'entreprises françaises à l'étranger. Dans le second cas, c'est l'immersion de l'étudiant ou du jeune diplômé, dans un environnement culturel différent, qui apparaît comme le principal enrichissement personnel et professionnel des intéressés. Les initiatives existantes se nourrissent déjà de l'expérience de différents programmes européens et de diverses formes de coopération. L'implication des entreprises ne semble donc limitée à ce stade que par les capacités d'accueil de celles-ci. La politique du Gouvernement tendant à multiplier les partenariats de type " Ecole-Entreprise " apparaît donc de nature à favoriser les initiatives de tous les établissements qui en manifestent le besoin. Il ne semble pas qu'une instance de coordination, eu égard à la diversité et à la spécificité de ces partenariats, puisse contribuer plus efficacement encore à leur développement.
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