Question de M. SOUVET Louis (Doubs - RPR) publiée le 01/07/1999
M. Louis Souvet attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur l'enseignement des langues anciennes dans l'enseignement supérieur. Il ne faudrait pas que l'agitation médiatique actuelle sur des problèmes scolaires très concrets serve à occulter d'autres problèmes tout aussi concrets même s'ils n'apparaissent pas comme prioritaires. Il s'agit en l'occurrence du projet ministériel de regroupement de l'enseignement du latin et du grec dans quelques " pôles d'excellence " ; en fait ces regroupements priveront un certain nombre d'étudiants de l'accès aux sources de l'humanisme classique. L'enseignement est un tout, appauvrir l'une de ses branches ne se révèle jamais bénéfique pour les autres branches. Seule une vision étriquée et à court terme pourrait le laisser croire. Il demande si le Gouvernement entend persister dans son projet de pôles d'excellence.
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Réponse du ministère : Éducation publiée le 09/12/1999
Réponse. - L'enseignement des langues anciennes dans les universités est actuellement assuré dans trente-deux établissements, répartis de manière homogène sur l'ensemble du territoire, à partir de la filière lettres classiques. On recense en effet à l'heure actuelle 893 étudiants inscrits en licence de lettres classiques et 695 en maîtrise. Même si les effectifs en formation initiale restent relativement faibles, le regroupement de l'enseignement en langues anciennes dans un nombre plus limité de pôles n'a jamais été envisagé. La carte actuelle des formations qui assure une bonne couverture de cet enseignement en France apparaît satisfaisante.
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