Question de M. PENNE Guy (Français établis hors de France - SOC) publiée le 01/07/1999
M. Guy Penne souhaite interroger M. le ministre des affaires étrangères sur les conditions dans lesquelles pourra fonctionner l'Institut français de Berlin à la prochaine rentrée. En effet, cet institut doit céder les locaux qu'il occupe à la Maison de France, dont notamment 9 salles de cours aménagées pour l'enseignement du français, à des services de l'ambassade, en attendant qu'elle dispose d'un bâtiment en cours de construction, Parizer Platz. L'institut ayant, pour comprimer ses dépenses, résilié un bail de 5 salles à Berlin Mitte, ne dispose plus de solution de " repli " pour la poursuite de la mission culturelle qu'il assure depuis cinquante ans, alors qu'il reçoit actuellement 1 700 élèves par an, dont 80 présentent des examens nationaux (DELF/DALF) à la session de juin. Compromettre le fonctionnement de l'institut porterait un préjudice grave au rayonnement et à la présence de la France dans la capitale allemande et nuirait à l'apprentissage et à la diffusion de notre langue. Il lui demande donc quelles mesures seront prises par ses services pour assurer un fonctionnement normal de l'institut, dès l'automne prochain.
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Réponse du ministère : Affaires étrangères publiée le 05/08/1999
Réponse. - L'ambassade de France en Allemagne s'est trouvé dans l'obligation d'utiliser des salles et des bureaux de l'Institut français de Berlin pour y installer certains services de la chancellerie diplomatique. Cette mesure répondait à la nécessité d'installer très rapidement à Berlin les services appelés à quitter Bonn qui ne pouvaient tous trouver place dans l'immeuble loué à cet effet à Kochstrasse. De plus, elle s'inscrivait dans le cadre d'une réflexion plus générale sur notre dispositif culturel à Berlin. Il semble, en effet, judicieux de saisir l'occasion du transfert de l'ambassade pour réorganiser nos implantations culturelles en fonction de l'évolution du paysage culturel de la capitale allemande. Les centres actifs de la vie culturelle se concentrant dans le quartier de Berlin Mitte, il apparaît souhaitable d'envisager le transfert de l'institut français depuis ses locaux à la Maison de France vers ces quartiers. Il faut d'ailleurs noter que le British Council et l'Institut Goethe ont d'ores et déjà transféré leurs installations à Berlin Est. Dans l'attente de la réalisation d'une opération globale qui s'inscrira dans le cadre d'une nouvelle répartition de nos implantations culturelles à Berlin, il sera procédé, à titre transitoire, à la location de nouveaux locaux. Le service culturel versera à l'Institut français une subvention correspondant aux frais de location que générera cette opération.
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