Question de M. VIDAL Marcel (Hérault - SOC) publiée le 27/05/1999
M. Marcel Vidal interroge M. le secrétaire d'Etat à la santé et à l'action sociale sur le problème posé par la formation des gynécologues médicaux, spécialité qui semble, à terme, appelée à disparaître, ce qui inquiète nombre de femmes. Il lui demande quelles mesures il entend prendre afin d'enrayer cette disparition, la médecine préventive semblant être l'une de ses préoccupations.
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Réponse du ministère : Santé publiée le 01/07/1999
Réponse. - Il n'est pas dans l'intention du Gouvernement de supprimer la pratique de la gynécologie médicale. pour des raisons de législation européenne, les certificats d'études spéciaux, qui étaient une filière parallèle à l'internat pour devenir spécialiste en médecine, ont été supprimés en 1984. Après les études menées par le groupe de travail présidé par le professeur Nicolas, il a été décidé d'identifier trois choix supplémentaires au décours du concours d'internat, dont celui de gynéco-obstétrique, Cette décision est la seule qui permettra dès 1999 d'augmenter le nombre d'internes formés dans cette discipline. Il convient de noter que 50 % des internes en gynéco-obstétrique sont des femmes et l'expérience montre que les femmes spécialistes en gynéco-obstétrique s'orientent plutôt vers la gynécologie médicale. On peut donc penser que la moitié au moins de celles et ceux qui sont ainsi formés par l'internat choisiront la gynécologie médicale plutôt que l'obstétrique. Les gynécologues médicaux et les obstétriciens ont établi un plan de formation en quatre ans. Ce plan comprend une base chirurgicale et une base obstétricale d'un an chacune puis deux ans de formation laissés au choix de l'interne.
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