Question de M. MOREIGNE Michel (Creuse - SOC) publiée le 20/05/1999
M. Michel Moreigne attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat à la santé et à l'action sociale sur la politique vaccinale et de prévention des risques infectieux épidémiques. Les campagnes scolaires de vaccination contre l'hépatite virale de type B ont été suspendues en octobre 1998. Cette brusque interruption et sa médiatisation ont entraîné une suspicion et une défiance générale, non seulement à l'égard du vaccin contre le virus de l'hépatite B, mais également à l'égard de l'ensemble des vaccinations. L'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) constate une chute de leur nombre, notamment de celles contre la rubéole, la rougeole et les oreillons. Cette désaffection est un problème majeur de santé publique et n'est pas justifiée vu les risques pris en l'absence de vaccination. Le nombre d'accidents ou d'effets indésirables imputables aux injections vaccinales est très faible et peu significatif, comparé aux bénéfices sanitaires individuels et collectifs procurés. La puissance publique se doit d'accroître la protection globale de la collectivité en intensifiant les campagnes d'information sur l'intérêt des différents vaccins ou des " rappels ", et en multipliant les incitations en direction des familles par l'intermédiaire des médecins généralistes. Ainsi, il lui demande les dispositions prises pour renforcer au maximum la couverture vaccinale de la population, des jeunes comme des adultes, et donc pour prévenir la résurgence potentielle de fléaux infectieux. Il lui demande également les mesures de vigilance et de précaution mises en oeuvre pour anticiper une possible réapparition de la variole, virus théoriquement éradiqué sur l'ensemble du globe depuis 1978 et contre lequel la population n'est plus protégée.
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La question est caduque
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