Question de M. BALARELLO José (Alpes-Maritimes - RI) publiée le 15/04/1999
M. José Balarello attire l'attention de Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité sur les faits suivants : depuis le début des années 1990 on assiste à un renversement des priorités chez les femmes de vingt-quatre à trente-cinq ans. Il ressort, en effet, des sondages que, pour 80 % d'entre elles, le travail est moins important que la vie affective et familiale. Depuis 1994 le congé parental d'éducation permettant à la mère d'arrêter son travail à la naissance du second enfant, cela pendant trois ans, avec l'apport d'une allocation, a eu un vif succès. Par ailleurs, le problème social que pose le développement actuel de la délinquance chez les très jeunes adolescents demande réflexion. N'est-il pas hautement souhaitable que soit reconnu le droit des femmes à travailler à l'éducation de leurs enfants. Une allocation spécifique, une couverture sociale et une retraite leur permettraient de faire un choix en toute liberté. Les économies induites en matière de crèches, gardes d'enfants, santé, justice, sécurité... compenseraient le coût de cette mesure. N'y-a-t-il pas lieu, également, de sensibiliser le pays à l'importance d'une cellule familiale stable et ce en relation avec le ministère de l'éducation nationale, des points d'écoute et d'information étant installés afin d'aider les parents à prévenir ou supporter les conséquences de la délinquance et de la toxicomanie chez leurs enfants. La cohésion sociale et la paix civile dépendent de manière urgente de l'instauration de ces mesures. Il lui demande de lui faire connaître si elle est d'accord ou quel est son sentiment sur ces propositions.
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La question est caduque
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