Question de Mme BEAUDEAU Marie-Claude (Val-d'Oise - CRC) publiée le 25/03/1999
Mme Marie-Claude Beaudeau attire l'attention de Mme le ministre de la jeunesse et des sports sur les accidents, dus aux sports, chez les jeunes. Selon une étude de la Caisse nationale d'assurance maladie, le sport est la première cause d'accident (44 %) chez les jeunes de 10 à 24 ans. Les sports d'équipe et de ballons représente la majorité (54 %) de ces accidents, suivis de près par l'automobile et la moto et entraînent les plus forts taux d'hospitalisation. Elle lui demande quelles mesures elle peut envisager afin de prévenir et diminuer le nombre de ces accidents.
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Réponse du ministère : Jeunesse publiée le 08/07/1999
Réponse. - Les différentes enquêtes réalisées récemment sur les accidents de sport montrent effectivement que le sport est la première cause d'accident ches les jeunes, résultats liés à l'augmentation de la pratique d'une activité physique et sportive accompagnée souvent d'une pratique de plus en plus libre et d'une prise de risque supérieure chez cette catégorie de pratiquants. Le taux de mortalité accidentelle liée aux sports demeure, fort heureusement, très faible ; il est de 0,63 % pour les quinze-vingt-quatre ans. Le ministère de la jeunesse et des sports, tout en ayant une politique active de développement de la pratique sportive, se doit néanmoins de contribuer à limiter au maximum les risques d'accident. Dans cet objectif, il participe au comité de pilotage du programme de prévention des accidents de la vie courante mis en uvre par le Comité français d'éducation pour la santé, avec le concours de la CNAM, composé d'experts en santé publique et de professionnels de terrain. De plus, il préside, depuis sa constitution en 1989, le comité de pilotage " Sport " de l'Association française de normalisation (AFNOR) et participe aux travaux du Comité européen de normalisation (CEN), à Buxelles. Environ 80 % des normes élaborées traitent de la sécurité des matériels et équipements sportifs, tout en tenant compte de la performance ou du confort du pratiquant. Elles définissent les prescriptions ou les exigences de sécurité et les méthodes d'essais. Certaines de ces normes ont été reprises dans le cadre réglementaire comme celles relatives aux buts des terrains de jeux. Les actions en cours et à venir interviennent à différents niveaux : campagnes d'information et de sensibilisation des publics ciblés (sécurité à ski par exemple), formation de l'encadrement adaptée à la prévention des risques, amélioration et adaptation des équipements sportifs, mesures réglementaires de protection (port du casque à vélo et à ski), renforcement de la surveillance médico-sportive. L'ensemble de ces actions vise à développer et sécuriser la pratique sportive, notamment des jeunes, qui doit rester facteur de bien-être, de plaisir et d'épanouissement personnel.
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