Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 11/03/1999
M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le ministre délégué à la coopération et à la francophonie sur la proposition faite dans le rapport d'un député de Paris sur " l'utilisation des technologies de l'information et en particulier de l'Internet pour renforcer la présence internationale de la France et la francophonie ", et remis à M. le Premier ministre le 7 décembre 1998, de mettre en oeuvre sur Internet des sites génériques thématiques, véritables points d'entrée sur l'Internet francophone. Il lui demande quelle est sa réaction face à une telle proposition et s'il juge opportun d'y répondre favorablement.
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Réponse du ministère : Coopération publiée le 15/07/1999
Réponse. - Dans son rapport au Premier ministre sur la présence internationale de la France et de la francophonie dans la société de l'information, M. Patrick Bloche, député de Paris, considère que les technologies de l'information représentent un outil susceptible d'enrichir le concept de francophonie en adjoignant à sa dimension géographique une communauté de références et d'intérêts " maillée " par les réseaux électroniques. Pour ce faire, il propose notamment de mettre en uvre sur Internet des sites génériques thématiques - ou sites " portails " - fonctionnant comme des points d'entrée sur l'Internet francophone. Le ministère des affaires étrangères juge cette proposition en effet opportune. C'est d'ailleurs dans cette optique de mise en place de sites " portails " que le ministère des affaires étrangères - dont le site " diplomatie.fr " (http://diplomatie.fr) peut être considéré comme une référence internationale et du monde francophone - contribue activement à la démarche préconisée par le rapport en mettant en uvre des projets concrets : l'élaboration d'un site portail de l'audiovisuel francophone, le projet de création d'un serveur destiné aux professeurs de français résidant à l'étranger, le programme d'ouverture de sites Internet dans la totalité des consulats (qui constitueront, dans chacun des pays d'accueil, autant de points de connexion adaptés à la demande locale - (http://www. expatries.org/repdipet.asp), la mise en uvre d'un site d'animation des scientifiques étrangers ayant étudié en France ou la réflexion sur des propositions thématiques pour le fonds francophone des inforoutes, programme prioritaire de la francophonie (http://www.francophonie.org). Ce dernier programme, auquel le ministère des affaires étrangères contribue activement, a d'ailleurs permis la mise en place de sites " portails " dans des domaines extrêmement variés du champ francophone. A titre d'exemple, on peut citer les projets suivants retenus par le fonds francophone des inforoutes en 1998 : site " Pl-Net francophone " dans le domaine de la micro-finance (http://www.planetbank.org), site portail " MEDIAF " entre médias francophones du Sud et du Nord (http://intif.francophonie.org/Plan.cfm), site " inforoutes au féminin en Afrique ", site thématique " Caducee.net/Nord-Sud " plateforme d'information et d'échange dans le domaine de la santé (http://www.caducee.net/asp/francophonie.asp), site " Editeurs francophones en ligne ". La coopération bilatérale française développe en outre une activité complémentaire de celle du Fonds francophone des inforoutes pour l'introduction des nouvelles technologies dans les problématiques propres au partenariat Nord/Sud à travers la création de portails : le site " Investir en zone franc " (http://www.izf.net) permet ainsi aux investisseurs potentiels d'accéder à de nombreuses bases de données économiques et juridiques, mais aussi à des annuaires professionnels thématiques ; le serveur Ibiscus autorise la libre consultation de la plus grande base de données bibliographique mondiale consacrée au développement (http://www.ibiscus.fr) ; enfin, le projet de promotion des technologies de l'information et de la communication en Afrique, approuvé le 28 décembre dernier par le comité directeur du Fonds d'aide et de coopération, permettra la constitution de sites portails consacrés à des sujets aussi divers que la littérature africaine, le droit constitutionnel ou le développement rural.
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