Question de M. SERGENT Michel (Pas-de-Calais - SOC) publiée le 11/03/1999
M. Michel Sergent attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur les conditions de recrutement des personnels surveillants statutaires de l'éducation nationale. Le recrutement au niveau de la licence et non plus au niveau du baccalauréat ainsi que la limitation du temps de travail réduit à mi-temps viendraient remettre en question la philosophie même de ce type d'emplois-étudiants qui permettaient à des jeunes d'origine modeste de financer par ce biais leurs études supérieures. Face à l'inquiétude légitime de ces jeunes étudiants salariés de l'éducation nationale, il souhaiterait connaître sa position sur ce sujet.
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Réponse du ministère : Éducation publiée le 06/05/1999
Réponse. - Il est précisé qu'aucun contrat en cours actuellement ne sera modifié. La volonté d'augmenter le nombre de surveillants dans les établissements dès le budget 1999, qui se traduira par 3 000 recrutements supplémentaires, est clairement réaffirmée. Ces 3 000 MI-SE prévus dans le cadre du plan d'action pour les lycées sont recrutés dans le strict respect des décrets de 1937 et 1938. Ainsi, les étudiants se destinant à l'enseignement ont d'abord été recherchés, en particulier les élèves de première année d'IUFM. Ces derniers pourront alors, le cas échéant, assurer des remplacements de courte durée, comme le prévoit leur statut, dans un souci de garantir le meilleur fonctionnement possible des établissements. Dans ce cadre, les critères sociaux jouent naturellement un rôle essentiel dans le choix des candidats. Les candidats inscrits sur les listes d'attente des rectorats, et répondant à ces critères, sont retenus en priorité. En l'état actuel, aucune réforme n'est mise en chantier, toutes ces procédures se déroulant dans le cadre et dans l'esprit des textes en vigueur.
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