Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 28/01/1999
M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur sa réponse à la question no 8386 parue à la page 2241 (JO, Sénat, débats parlementaires, questions remises à la présidence du Sénat, réponses des ministres aux questions écrites du 9 juillet 1998) dans laquelle il annonce que " l'enseignement du grec pourra débuter à la rentrée scolaire 1998 en classe de troisième, à raison de trois heures hebdomadaires ". Il aimerait savoir si tous les élèves des classes de troisième ont à ce jour la possibilité de suivre un tel enseignement et quel est le nombre d'élèves concernés par cette instruction. Y a-t-il assez d'enseignants capables d'enseigner la langue grecque aux lycéens désirant l'apprendre ?
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Réponse du ministère : Éducation publiée le 27/09/2001
Le ministre de l'éducation nationale est personnellement convaincu de l'importance de l'enseignement des langues anciennes pour la formation culturelle des élèves de collège et de lycée. Depuis la rentrée 1998, l'enseignement du grec est dispensé sous forme optionnelle au collège à raison de trois heures hebdomadaires en classe de troisième. Il peut être choisi par des élèves étudiant le latin : ces deux langues ne sont donc plus en concurrence au niveau de la classe de quatrième comme c'était le cas antérieurement. En outre, depuis juin 2001, les points supérieurs à la moyenne dans un enseignement optionnel facultatif sont pris en compte pour l'attribution du diplôme national du brevet (arrêté du 28 juillet 2000, modifiant l'arrêté du 18 août 1999 relatif aux modalités d'attribution du diplôme national du brevet). Le grec est l'un de ces enseignements optionnels facultatifs. A la rentrée 2000, l'enseignement du grec était offert dans tous les départements de France métropolitaine (à l'exception de la Corse-du-Sud et de la Lozère) et dans tous les départements d'outre-mer. 14 731 élèves de troisième, soit 2,01 %, avaient choisi cet enseignement. Au lycée, le latin et le grec peuvent être commencés en classe de seconde, soit au titre des enseignements de détermination, soit au titre des options facultatives. En série L, le latin et le grec peuvent être choisis simultanément dans les enseignements obligatoires par les élèves qui souhaitent se doter d'un profil " lettres classiques ". Dans toutes les autres séries générales, le latin et le grec peuvent être étudiés au titre des options facultatives. L'augmentation du nombre d'options offertes aux élèves (deux au maximum au lieu d'une précédemment) devrait contribuer au développement de l'étude de ces langues. La réforme des lycées, qui s'applique depuis la rentrée 2000 en classe de première des séries générales, garantit la place des langues anciennes.
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