Question de Mme BORVO COHEN-SEAT Nicole (Paris - CRC) publiée le 14/01/1999
Mme Nicole Borvo attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur les nouvelles menaces qui pèsent sur les filières d'enseignement général au lycée Rabelais de Paris. Il est question de suppprimer, dès la rentrée 1999, la première L (littéraire) et l'année suivante la terminale correspondante. Rabelais est le seul lycée du 18e arrondissement comportant des classes d'enseignement général. L'éducation nationale ne devrait-elle pas mettre en place une politique volontariste d'incitation, afin d'éviter cette forme de ségrégation géographique qui envoie des élèves pour l'enseignement général vers le centre de Paris ?
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Réponse du ministère : Éducation publiée le 01/03/2001
Réponse. - Les formations générales sont réparties dans tout Paris en fonction des moyens attribués à l'académie et des v ux des familles, en s'efforçant d'assurer dans chaque établissement un enseignement général de chaque type. Toutefois, lorsque la demande des familles est par trop déficitaire, il arrive qu'une formation ne puisse plus être proposée. Il est alors prévu des affectations dans les lycées du même district. Cela est la cas du lycée Rabelais, où le déficit a empêché que les sections littéraires y soient maintenues. Il convient toutefois de souligner les efforts soutenus de l'académie de Paris pour y maintenir les divisions S et ES.
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