Question de M. HAENEL Hubert (Haut-Rhin - RPR) publiée le 24/12/1998
M. Hubert Haenel interroge M. le ministre de l'intérieur sur les raisons qui ont motivé la décision de suppression de l'école Chaptal de Paris, à la fin de l'année prochaine. Cette école forme en effet tous les officiers volontaires et tous les officiers chargés de la prévention depuis 1946. En plus de l'intérêt évident lié à sa situation géographique, elle constitue un véritable patrimoine culturel pour le monde des sapeurs-pompiers et de la prévention. Elle forme environ 1 400 stagiaires, principalement des officiers de sapeurs-pompiers mais aussi des responsables de collectivités locales, des agents territoriaux et permet enfin l'organisation de colloques des acteurs de la société civile. Il lui demande si cette école sera remplacée et, à défaut, comment seront formés les officiers volontaires.
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Réponse du ministère : Intérieur publiée le 18/03/1999
Réponse. - L'immeuble du 26, rue Chaptal à Paris est, depuis 1994, l'un des sites de l'Institut national d'études de la sécurité civile, établissement public administratif, placé sous la tutelle du ministère de l'intérieur (direction de la défense et de la sécurité civiles). Ces locaux appartiennent à la ville de Paris qui, dans le cadre de la gestion de son patrimoine immobilier, avait dans un premier temps envisagé la cessation du bail de location au 31 décembre 1998. Les efforts conjugués de la direction de la défense et de la sécurité civiles et de l'Institut national d'études de la sécurité civile ont permis d'aboutir à un prolongement de cette location pour une durée d'une année. Le ministre de l'intérieur est conscient que non seulement cet établissement dispense au c ur même de Paris un enseignement de qualité mais aussi qu'il revêt un caractère symbolique fort. C'est pourquoi une solution durable est activement recherchée.
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