Question de M. HUSSON Roger (Moselle - RPR) publiée le 24/12/1998
M. Roger Husson appelle l'attention de M. le ministre de la défense sur le devenir d'un locotracteur Schneider datant de la Première Guerre mondiale et stationnant dans l'enceinte du 15e régiment du génie de l'air à Toul, en Lorraine. En effet, dans le cadre de la première phase des restructurations de défense, le 15e RGA et sa base support, la base aérienne 551, implantés à Toul - Thouvenot, viennent d'être dissous. Or au sein de ces unités, en un lieu bien retiré, stationne depuis plusieurs années l'un des rares exemplaires d'un locotracteur Schneider datant de la Première Guerre mondiale et selon des sources dignes de confiance, ce matériel, d'une incontestable valeur historique et patrimoniale, puisque symbolisant les traditions des sapeurs du chemin de fer, voie de 60, devrait subir un sort funeste. Il lui demande donc de bien vouloir lui confirmer si ces rumeurs sont fondées et, dans l'affirmative de lui préciser quelles mesures urgentes il entend prendre afin de sauvegarder l'un des témoins essentiels de la traction ferroviaire militaire.
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Réponse du ministère : Défense publiée le 18/03/1999
Réponse. - Le locotracteur Schneider, rare exemplaire d'engins de traction voie ferrée datant de la Première Guerre mondiale et roulant sur une voie de 0,60 mètre, était implanté sur la base aérienne 551 de Toul-Thouvenot où il constituait la pièce maîtresse d'un monument commémoratif. A la suite de la dissolution de cette base et du 15e régiment du génie de l'air (15e RGA), le monument a été déplacé, en juillet 1998, et reconstitué par l'amicale des anciens de ce régiment sur le site de Toul-Rozières, emprise militaire actuellement occupée par le détachement air (DA) 136. Le 15e RGA étant dépositaire des traditions des unités de la " voie de 60 ", le locotracteur a été placé auprès du monument aux morts du DA 136, qui perpétue le souvenir de ce régiment. Aucune menace ne pèse sur la sauvegarde de ce locotracteur. D'ailleurs, l'amicale des anciens du 15e RGA, qui conserve la responsabilité du site, s'est engagée à céder ce matériel au ministère de la défense si elle n'était plus en mesure d'en assurer l'entretien.
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