Question de M. RAFFARIN Jean-Pierre (Vienne - RI) publiée le 17/12/1998
M. Jean-Pierre Raffarin attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat à la santé et à l'action sociale sur la pénurie en gynécologues obstétriciens, depuis longtemps prévue, puis nettement perceptible et actuellement évidente. Cette pénurie s'accompagne d'une mauvaise répartition sur le territoire. On observe un vieillissement des praticiens actuels qui fait que bon nombre d'entre eux partent à la retraite ou cessent de faire des accouchements. De plus, beaucoup de jeunes internes se détournent de cette spécialité ou, lorsqu'ils sont formés, évitent l'obstétrique. Les causes en sont, par ordre décroissant d'importance : le risque médico-légal, la pénibilité et le stress, l'insuffisance de la rémunération. Les gynécologues obstétriciens sont prêts à participer au plan périnatalité et à toutes les actions de santé publique concernant leur domaine. De son côté, quels sont les moyens que le Gouvernement peut rapidement mettre en place pour que leurs conditions d'exercice soient améliorées ?
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La question est caduque
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