Question de M. MATHIEU Serge (Rhône - RI) publiée le 22/10/1998
M. Serge Mathieu appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur les vives préoccupations des professeurs des classes préparatoires aux grandes écoles. Il convient de rappeler la spécificité de ce système d'enseignement qui repose sur la responsabilité totale d'une classe d'une quarantaine d'étudiants sélectionnés sur leur dossier ; la nomination nationale et le contrôle pédagogique régulier des enseignants par une instance nationale ; l'évaluation des étudiants au terme de deux années de formation, par voie de concours nationaux et anonymes. Aussi lui demande-t-il la nature, les perspectives et les échéances de son action ministérielle tendant au maintien et à l'amélioration d'un système d'enseignement qui a fait ses preuves et ne saurait, en toute hypothèse, être réformé sans une consultation et une concertation préalables.
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Réponse du ministère : Éducation publiée le 28/01/1999
Réponse. - Il est précisé que les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) constituent un élément essentiel et original du dispositif de l'enseignement supérieur français. Il n'est donc pas question de leur porter atteinte et aucune réforme les concernant n'est à l'ordre du jour et ceci d'autant plus que leurs programmes et leur scolarité ont été profondément rénovés en 1995. De même, les grandes écoles dont la qualité de la formation est unanimement reconnue sont et demeureront un des fondements du dispositif précité.
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