Question de M. LAURET Edmond (La Réunion - RPR) publiée le 08/10/1998
M. Edmond Lauret attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur les inquiétudes que fait naître la réforme des lycées auprès des professeurs de sciences économiques et sociales. En effet, le rapport Meirieu préconise de réduire l'horaire de cette matière en classe de seconde à trois heures par semaine pendant un trimestre seulement (ou à une heure sur l'année), et sa marginalisation en classe de première et de terminale. De plus, le nombre de postes aux concours de recrutement des enseignants est en diminution. Il lui demande de rassurer ces enseignants en levant toute ambiguïté sur l'avenir de la filière ES avec l'inscription des sciences économiques et sociales dans le bloc des matières constitutives de la culture commune des lycéens, au même titre que les sciences physiques, la littérature française ou l'histoire-géographie, et en maintenant un horaire significatif en classe de seconde.
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Réponse du ministère : Éducation publiée le 12/11/1998
Réponse. - Les rumeurs faisant état d'une éventuelle suppression de la filière économique et sociale de la voie générale du lycée sont sans fondement. Les partenaires concernés, et notamment l'association des professeurs de sciences économiques et sociales, ont reçu toutes les informations utiles au cours de multiples entretiens. La journée consacrée à cette discipline, organisée à Rennes par M. le professeur Daniel Cohen, a seulement indiqué que des discussions demeurent indispensables pour surmonter les divergences sur la place et la nature des mathématiques à enseigner, sur l'articulation entre sociologie et économie, sur l'harmonisation indispensable de l'histoire et de la géographie avec les sciences sociales. Les enseignants seront bien-sûr associés à ce travail constructif.
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