Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 01/10/1998
M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur le rapport général 1998 de l'inspection générale de l'administration de l'Education nationale (IGAEN) dans lequel l'IGAEN constate, à la page 41, que " la classe de sixième a connu de réelles transformations, mais cherche un second souffle ". Il lui demande quelle est sa réaction face à cette constatation et s'il estime, comme l'IGAEN, que les études dirigées pour les classes de sixième sont " largement mises en place, mais se heurtent à des limites " et que les classes de consolidation pour les élèves de sixième en difficulté " ont été plutôt rejetées ". Quelle est sa réaction face à ce rejet ?
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Réponse du ministère : Éducation publiée le 03/12/1998
Réponse. - La nouvelle classe de sixième est entrée en vigueur à la rentrée 1996, sur la base des programmes arrêtés le 22 novembre 1995 et d'une organisation fixée par l'arrêté du 29 mai 1996. Elle a pour objectif d'affermir les acquis fondamentaux de l'école élémentaire et d'initier les élèves aux disciplines et méthodes propres à l'enseignement secondaire. Une marge d'initiative est laissée aux établissements pour leur permettre de faire les choix pédagogiques les mieux adaptés à leurs besoins. Deux heures d'études hebdomadaires sont mises en uvre pour tous les élèves. Pour tenir compte de la diversité de ceux-ci, les modes d'intervention peuvent être modulés : les seuls enseignants animent les études dirigées, dont l'objectif est de favoriser l'acquisition de méthodes de travail personnel. D'autres membres de l'équipe éducative ou des intervenants extérieurs animent, quant à eux, des études encadrées qui offrent la possibilité d'un travail autonome aux élèves qui maîtrisent ces méthodes. Les études constituent ainsi l'une des réponses apportées aux besoins des élèves et doivent être considérées dans la perspective d'ensemble de la classe de sixième. Le dispositif de consolidation doit répondre, lui aussi, aux difficultés rencontrées par certains élèves à l'entrée en sixième. Il peut prendre deux formes : un dispositif intégré, où les élèves sont regroupés pour des enseignements ou des activités spécifiques mais appartiennent à des classes différentes, et une division différenciée, à petit effectif, en général mise en place pour répondre à des difficultés globales d'apprentissage. Cependant, la circulaire nº 98-004 du 9 janvier 1998, recommande aux équipes pédagogiques d'éviter l'isolement d'un groupe d'élèves en difficulté au sein d'une division spécifique, ce qui constitue une situation moins favorable aux apprentissages.
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