Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 24/09/1998

M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat à la santé sur l'interview d'une psychologue, ancienne responsable d'une unité de soins palliatifs à Paris, rapportée à la page 6 du quotidien Le Figaro du 28 juillet 1998 et au cours de laquelle cette dernière explique qu'il est nécessaire de réintroduire une dimension humaine dans les services de soins palliatifs : " la solitude des soignants dans les services lourds tels que la pneumologie et la cancérologie est très fréquente ; la plupart n'offrent pas de formation ou de soutien suffisants au personnel soignant ". Il lui demande quelle est sa réaction face à cette constatation et quelles mesures vont être prises pour mieux soutenir le personnel soignant des services de soins palliatifs.

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Réponse du ministère : Santé publiée le 07/01/1999

Réponse. - Le secrétaire d'Etat à la santé a engagé un plan d'action en faveur des soins palliatifs pour 1999. Une grande place est accordée à la formation des soignants. De nombreux professionnels de santé possèdent déjà une formation initiale comprenant un enseignement sur les soins palliatifs. Cette formation sera toutefois renforcée. Ainsi, une brochure sera diffusée aux médecins généralistes, notamment afin de les sensibiliser à l'accompagnement de leurs patients en fin de vie et aux aspects éthiques et médicaux du deuil. Les actions conduites récemment en matière de prise en charge de la douleur viennent également compléter cette formation. Par ailleurs, des moyens supplémentaires ont été dégagés pour les unités de soins palliatifs, qu'elles soient mobiles ou non : cette démarche devrait améliorer le fonctionnement de ces structures et favoriser la constitution de groupes de parole au sein d'équipes désormais renforcées. De même, la présence des bénévoles dans les services, qui souvent offrent un soutien aux équipes, sera encouragée. Au-delà des actions propres aux unités spécialisées, il y a tout un travail à conduire pour que la pratique et l'esprit des soins palliatifs soient diffusés dans tous les services prenant en charge des patients ainsi qu'à domicile. C'est tout le sens de l'action ministérielle qui sera engagée autour des professionnels, des bénévoles et des associations de patients.

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