Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 30/07/1998
M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement sur l'information parue dans le quotidien Le Figaro du 16 novembre 1994 selon laquelle la régie autonome des transports parisiens (RATP) " ne fait plus recette... Alors que le réseau des transports en commun s'étend, sa fréquentation baisse... ". Il lui demande : 1º quelle a été l'action des gouvernements depuis quatre ans pour inverser cette tendance à la baisse de l'usage des transports collectifs constatée en Ile-de-France en 1994 ; 2º s'il peut lui indiquer si cet objectif a été atteint et si la fréquentation des transports en commun de la région parisienne et de l'agglomération lyonnaise est, depuis 1994, en augmentation, en stagnation ou en baisse ; 3º quelles dispositions nouvelles il envisage pour une augmentation sensible des transports collectifs dans les grandes villes et agglomérations de France.
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Réponse du ministère : Équipement publiée le 08/10/1998
Réponse. - Depuis le deuxième semestre de l'année 1997, l'évolution du trafic à la RATP témoigne d'un net redressement. En effet, en 1997, le trafic de la RATP a augmenté de 2,7 % par rapport à l'année 1996. Cette tendance s'est poursuivie les six premiers mois de l'année 1998, où l'on enregistre une hausse de 2,8 % du trafic. Outre la reprise économique, cette amélioration est due à un certain nombre d'actions portant sur la qualité de service, qu'il s'agisse de l'amélioration de la régularité des trains, d'une meilleure disponibilité des équipements à disposition du public (escaliers mécaniques, distributeurs automatiques de billets), et d'une diminution du sentiment d'insécurité due à l'augmentation sensible des effectifs chargés de la surveillance des réseaux et à la mise en place de dispositifs de vidéo-surveillance. La création de tarifs diversifiés adaptés à des clientèles spécifiques (demandeurs d'emploi, jeunes, collégiens, lycéens et étudiants) devrait également favoriser un accroissement du trafic. S'agissant de Lyon, où l'offre de transport n'a pas connu une évolution aussi importante que l'Ile-de-France durant cette période, la fréquentation a enregistré une légère baisse de 1994 à 1996, passant de 214 millions de voyages à 206 millions. L'autorité organisatrice est consciente de cette situation, dont elle a analysé les causes dans le cadre des travaux préparatoires à l'élaboration du plan de déplacements urbains. Les objectifs et les orientations de ce plan, qui a été adopté en 1997, ont précisément vocation à inverser cette tendance. Plus généralement, les moyens mobilisés par l'Etat en 1998 pour aider les collectivités locales de province à développer les réseaux de transport public sont en hausse de 10 % par rapport à 1997 et ces crédits seront à nouveau en hausse en 1999.
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