Question de M. PAGÈS Robert (Seine-Maritime - CRC) publiée le 25/06/1998
M. Robert Pagès attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat à la santé sur l'inadéquation des crédits alloués aux établissements hospitaliers et leurs besoins grandissant. Le fonctionnement des hôpitaux devient de plus en plus aléatoire face aux missions nombreuses qu'ils doivent accomplir pour la santé et le bien-être de la population. Cette situation n'est pas sans conséquences sur le maintien des services et de l'emploi. Pour exemple au centre hospitalier universitaire Charles Nicolle de Rouen 35 postes sont cette année directement menacés et 87 autres ont disparu en 1996 et 1997. La capacité de réponse, en terme d'offres de soins, du bloc neuro chirurgical nécessiterait du personnel supplémentaire (au moins 5 agents) pour répondre aux nécessités. Pour une bonne part ces difficultés, ces manques objectifs, sont générés par le plan Juppé qui malheureusement continue de s'appliquer. Les citoyens sont attachés au rôle et à la place du secteur sanitaire et social. C'est un maillon important et vital, au sens propre du terme, des services publics qui font la spécificité de notre pays. Des besoins nouveaux apparaissent, qui relèvent de sa responsabilité telles la formation, la recherche, la lutte contre l'exclusion, la prise en charge des personnes âgées. C'est la raison pour laquelle il lui demande quelle mesure budgétaire, il compte prendre pour donner aux hôpitaux les moyens d'une activité optimum en phase avec le nombre, le niveau et la qualité des missions qui sont les leurs. Par ailleurs, il souhaiterait avoir des précisions sur les dispositions qu'il pourrait mettre en oeuvre dans le cas spécifique du CHU de Rouen pour lever les inquiétudes de ses employés et satisfaire leur attente.
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La question a été retirée pour cause de fin de mandat.
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