Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 11/06/1998
M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat à l'outre-mer sur le rapport sur la Guyane d'un inspecteur général de l'agriculture, président du conseil de direction de l'office de développement de l'économie agricole des départements d'outre-mer (ODEADOM), intitulé " Guyane 1997 ; état des lieux et propositions " qui lui a été remis au mois d'octobre 1997 dans lequel son auteur propose à la page 48 " qu'à partir des statistiques d'importation du service des douanes, un inventaire soit fait (en Guyane) de tous les créneaux de production et de transformation pour lesquels plus de 50 % de la consommation locale est importée ". Il lui demande quelle est sa réaction face à cette proposition et si le Gouvernement envisage de réaliser un tel inventaire dans la perspective d'une promotion de la production locale en Guyane.
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Réponse du ministère : Outre-mer publiée le 30/07/1998
Réponse. - Le rapport rédigé par M. Jean-François Merle, inspecteur général de l'agriculture, à la suite de la mission d'écoute et de propositions que le secrétaire d'Etat lui a, le 21 août 1997, demandé de conduire, conclut à la prise de mesures dans différents domaines. Le contenu de ce rapport est, bien entendu, examiné avec la plus grande attention, l'objectif poursuivi étant de mettre ce département sur une voie de stabilité de progrès. Pour ce qui concerne spécifiquement l'établissement de l'inventaire de tous les créneaux de production et de transformation pour lesquels plus de 50 % de la consommation guyanaise est importée (cf. page 35 du rapport), il convient non seulement d'établir cet inventaire, mais encore de rechercher si et comment il est possible de parvenir, en utilisant les ressources locales, à un bilan plus satisfaisant. Une telle démarche implique non seulement l'Etat, mais aussi les acteurs locaux. Encore convient-il d'agir dans un cadre compatible aussi bien avec la loi nationale qu'avec les engagements internationaux pris par la France. Quoi qu'il en soit, une action commune sera entreprise, impliquant les ministères techniques qui disposent, localement, de services extérieurs, pour exploiter, le mieux qu'il s'avérera possible, la proposition susvisée.
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