Question de Mme BORVO COHEN-SEAT Nicole (Paris - CRC) publiée le 28/05/1998

Mme Nicole Borvo attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur la nécessité de maintenir l'activité remarquable du Centre international de mathématiques pures et appliquées (CIMPA), pour la formation de mathématiciens dans les pays en voie de développement. La situation du CIMPA est extrêmement inquiétante, au point qu'il est question actuellement d'une cessation d'activité, qui serait un désastre. Alors que l'UNESCO a décidé de tripler sa contribution au CIMPA, le ministère des affaires étrangères vient de supprimer la sienne et le ministère de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie n'a pas encore décidé du montant et des modalités de sa contribution pour 1998. Au cours de ces dernières années, la contribution de la France au CIMPA a été loin d'être satisfaisante. Pour toutes ces raisons, elle lui demande quelles sont les dispositions prises pour assurer en 1998 la vie du CIMPA et quelles sont les intentions du gouvernement français pour assurer dans l'avenir la pérennité et le développement des activités du CIMPA ?

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Réponse du ministère : Éducation publiée le 02/03/2000

Réponse. - Le ministère de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie a toujours été conscient de l'importance du rôle du CIMPA dans la formation de mathématiciens des pays en voie de développement. Il est donc soucieux de soutenir les activités scientifiques de ce centre dont il connaît la qualité. Ainsi, une convention a été récemment proposée pour signature à l'UNESCO en vue de préciser les modalités de financement prévues par les deux parties pour les deux prochaines années. Pour sa part, le ministère de l'Education nationale, de la recherche et de la technologie participera au financement du centre à hauteur de 1 MF.

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