Question de M. HYEST Jean-Jacques (Seine-et-Marne - UC) publiée le 14/05/1998

M. Jean-Jacques Hyest attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat au logement sur le devenir du 1 % logement. La convention du 17 septembre 1996 avait permis d'aboutir à une solution provisoire qui conciliait l'engagement social du 1 % logement et le souci de rigueur budgétaire. Cette convention prévoyait de maintenir le taux de collecte à 0,45 % et engageait le 1 % à contribuer au financement du prêt à taux zéro à hauteur de 14 milliards en 1997 et 1998, tout en maintenant ses capacités d'investissement. Au moment où le projet de loi sur l'exclusion vient en discussion dans les deux assemblées, avec un volet substantiel relatif au logement, il est important de noter que grâce au 1 % logement, c'est environ 300 000 familles qui ont pu être logées chaque année. Aujourd'hui cet accord vient à échéance et il apparaît que de graves menaces pèsent sur ce dispositif. C'est pourquoi il souhaiterait connaître quelles mesures vont être prises pour sauvegarder le 1 % logement. Il souligne, de plus, qu'un nouveau prélèvement pourrait être fatal à ce dispositif à caractère indéniablement social.

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Réponse du ministère : Logement publiée le 11/06/1998

Réponse. - L'honorable parlementaire fait part de ses préoccupations concernant l'avenir du 1 % logement. Au terme de la convention du 17 septembre 1996 signée par le gouvernement précédent avec l'Union nationale interprofessionnelle du logement, 50 % des ressources du 1 % logement ont été prélevés pour permettre le financement du prêt à taux zéro en 1997 et en 1998. Au-delà de 1998, aucun dispositif n'avait été prévu. Ainsi, pour 1999, le Gouvernement se trouve confronté à un double problème : d'une part, prévoir des mécanismes de financement adaptés à l'accession sociale, qui correspond à une forte demande de nos concitoyens ; d'autre part, préserver le rôle du 1 % dans le financement du logement. Un groupe de travail entre l'UESL, qui regroupe l'ensemble des partenaires sociaux concernés, et le secrétaire d'Etat au logement a été mis en place en vue de rechercher une solution permettant de résoudre le problème laissé pendant par l'accord de 1996. Des dispositions législatives, arrêtées après concertation avec les partenaires concernés, devront être présentées au Parlement en 1998 dans cet esprit, traduisant le résultat de cet examen. Le Conseil économique et social a rendu un avis qui devrait utilement éclairer cette question.

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