Question de M. ROBERT Jean-Jacques (Essonne - RPR) publiée le 30/04/1998
M. Jean-Jacques Robert attire l'attention de M. le ministre de la défense sur l'agression dont a été victime un élève de terminale au lycée Marie-Laurencin de Mennecy, jeudi 2 avril 1998, venant s'ajouter à la liste des nombreux incidents dans les établissements scolaires de l'Essonne. En dépit des efforts incessants des établissements, le climat d'insécurité s'accroît de jour en jour. Il estime urgent de prendre les mesures de sécurité indispensables. Ceci passe - quoi qu'on en pense - par l'accroissement des effectifs de gendarmerie présents sur le terrain, avec les moyens matériels pour faire face à cette violence. C'est pourquoi il lui demande de bien vouloir répondre à l'attente de nos concitoyens, en évitant de redéployer les forces existantes, méthode simpliste toujours employée à ce jour pour éviter de mettre les crédits nécessaires à leur disposition. En effet, cette façon de " déshabiller Pierre pour habiller Paul " ne résout rien et exaspère les parents, les enseignants et les élèves. Il insiste donc à nouveau sur sa demande de gendarmes supplémentaires.
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Réponse du ministère : Défense publiée le 02/07/1998
Réponse. - L'agression dont a été victime le 2 avril dernier un élève du lycée Marie-Laurencin de Mennecy a été traitée dans les plus brefs délais par la gendarmerie nationale. En effet, les auteurs de cet acte délictueux ont été rapidement arrêtés et jugés en comparution immédiate le lendemain même des faits. Il est à préciser que cet établissement scolaire est situé en zone de gendarmerie sur la circonscription de la brigade territoriale de Mennecy. Cette unité, dont l'effectif est de 19 sous-officiers, renforcée autant que de besoin par la brigade de recherches départementale et par le peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie d'Evry, fait face à ses charges, comme le montre l'issue de l'affaire citée par l'honorable parlementaire. En outre, les échelons locaux de commandement ont pris en compte le problème général lié à la sécurité autour des établissements scolaires. C'est ainsi qu'ils affectent en priorité à cette mission, depuis plusieurs mois, les renforts de gendarmerie mobile dont ils bénéficient. Concernant l'augmentation et la répartition des effectifs de la gendarmerie nationale, elles s'inscrivent dans le cadre de la mission confiée par le Premier ministre à deux parlementaires, dont le but est de rationaliser et d'optimiser les moyens affectés à la sécurité publique. Les conclusions de cette mission ont fait l'objet d'une étude interministérielle visant à proposer des modalités de transfert d'effectifs. Ces mesures seront définitivement retenues par le Conseil de sécurité intérieure, à l'issue des travaux qui s'effectueront sous l'égide des préfets et en étroite collaboration avec les élus locaux concernés.
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