Question de M. RAFFARIN Jean-Pierre (Vienne - RI) publiée le 09/04/1998
M. Jean-Pierre Raffarin attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur le palmarès des lycées établi par la direction de la programmation et du développement de son ministère et largement repris par des guides publiés par des magazines, tels L'Observateur ou L'Express, par exemple. Pourquoi cette direction s'entête-t-elle à publier ces résultats par département alors que les lycées sont, pour partie, sous la responsabilité des régions ? Un palmarès des lycées par région permettrait une lisibilité plus grande des comparaisons par académie.
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Réponse du ministère : Éducation publiée le 07/05/1998
Réponse. - La direction de la programmation et du développement n'établit en aucun cas un palmarès des lycées. Par contre, elle conduit un certain nombre d'indicateurs de performances : - 1 : taux de succès au baccalauréat ; - 2 : taux de succès attendu, ce taux est calculé en tenant compte de la structure de la population des élèves : âge, catégorie socio-professionnelle. La différence entre les deux indicateurs précédents permet d'évaluer l'apport pédagogique des établissements ; - 3 : taux d'élèves passant toute leur scolarité dans le lycée, cet indicateur permet d'apprécier la sélection effectuée par l'établissement ; - 4 : taux d'élèves sortant de terminale avec le baccalauréat quel que soit le nombre d'années mis à l'obtenir. Cet indicateur permet d'évaluer l'attitude de l'établissement par rapport au redoublement. La direction s'interdit d'effectuer un classement à partir de ces indicateurs. Chaque établissement peut se positionner par rapport aux autres. Ces indicateurs sont fournis aux journaux qui le demandent, ces derniers - sous leur seule responsabilité - les transforment éventuellement en palmarès en retenant un des critères possibles de classement, La direction de la programmation et du développement fournissait, les années antérieures, les résultats par académie sur support papier. Cette année, ils sont disponibles sur Internet et accessibles à partir d'un moteur de recherche. Il n'y a donc de la part du ministère présentation ni par département, ni par académie, ni par région, chaque utilisateur restant libre de la démarche éditoriale qu'il souhaite privilégier.
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