Question de M. DULAIT André (Deux-Sèvres - UC) publiée le 02/04/1998
M. André Dulait souhaite appeler l'attention de M. le secrétaire d'Etat à la santé sur la situation difficile des écoles de puéricultrices. Il rappelle que cette formation, sanctionnée par un diplôme d'Etat, accueille des infirmières et des sages-femmes pour une année de spécialisation dans le cadre de la santé publique concernant les enfants jusqu'à l'adolescence. L'insuffisance des moyens financiers apportés par le ministère de la santé à ces établissements a conduit plusieurs écoles, comme celle de Niort, à suspendre leurs activités au détriment de toute la population du Poitou-Charentes. Il demande quelles mesures le Gouvernement entend prendre pour assurer ses responsabilités en matière de santé, en soulignant que, par ailleurs, le marché de l'emploi des puéricultrices offre des débouchés non satisfaits en raison du trop faible nombre de professionnels formés.
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Réponse du ministère : Santé publiée le 04/06/1998
Réponse. - Au titre de l'exercice 1997, les subventions allouées par l'Etat aux écoles de puéricultrices, comme à toutes structures de formation de professionnels paramédicaux ont effectivement été réduites dans le cadre des mesures prises pour contenir la progression des dépenses publiques et maîtriser le déficit du budget de l'Etat. En revanche, la loi de finances adoptée par le Parlement en 1998 a reconduit les crédits votés en 1997, ce qui correspond de fait à une augmentation, le nombre d'étudiants admis en formation ayant, dans le même temps, diminué. Les écoles de puéricultrices ont d'ores et déjà reçu ou recevront tout prochainement un premier mandatement représentant 95 % de la subvention qui leur a été attribuée en 1997. En outre, la réflexion menée actuellement sur le financement de l'appareil de formation devrait aboutir à des mesures destinées à améliorer, à court et à moyen termes, leurs moyens de fonctionnement.
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