Question de M. LARCHER Gérard (Yvelines - RPR) publiée le 02/04/1998
M. Gérard Larcher attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur le projet de développer les langues étrangères dans l'enseignement primaire, notamment en CM 1 et CM 2, pour les petites communes peu dotées de moyens. En effet, il lui demande quelles dispositions il compte prendre pour permettre le financement nécessaire à la mise en place de ce projet.
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Réponse du ministère : Éducation publiée le 24/09/1998
Réponse. - Depuis 1989, un élève de CM1 sur quatre et un élève de CM2 sur deux reçoivent un enseignement d'initiation à une langue étrangère. Cet enseignement est dispensé soit par le maître de la classe, soit par des enseignants du second degré, soit par des intervenants extérieurs rémunérés par les municipalités. Dans le cadre d'un plan global d'amélioration des compétences linguistiques des élèves, notamment en communication orale, il a été décidé de généraliser l'enseignement d'une langue vivante étrangère à tous les élèves de CM2 à la rentrée de 1998 et à tous les élèves de CM1 à la rentrée de 1999. Les parents d'élèves de cours moyen pourront choisir la langue vivante étudiée par leur enfant parmi celles offertes en sixième dans le collège de leur secteur. Cet enseignement, qui donnera lieu à un véritable apprentissage, permettra d'instaurer une continuité avec l'enseignement dispensé au collège. A moyen terme, l'objectif est de généraliser l'enseignement d'une langue vivante à l'école et de préparer ainsi les jeunes à leur vie de citoyen européen en leur donnant les outils nécessaires à la communication. Dans cette perspective, toutes les catégories de personnels susceptibles de dispenser cet enseignement seront sollicitées et de nouveaux moyens seront dégagés. Les enseignants du premier degré et ceux du second degré sont incités à proposer un enseignement de langue vivante. Des assistants étrangers seront également recrutés et affectés dans l'enseignement primaire en octobre 1998. Il pourra enfin être fait appel à des intervenants extérieurs. Afin de donner toute la souplesse possible au dispositif et de ne se priver d'aucun concours, ces intervenants extérieurs seront rémunérés, en fonction des conditions locales, soit à la vacation par les inspecteurs d'académie, soit comme précédemment par les municipalités qui souhaiteront participer au développement de cet enseignement à l'école primaire.
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