Question de M. DOUBLET Michel (Charente-Maritime - RPR) publiée le 02/04/1998
M. Michel Doublet attire l'attention de Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité sur la situation des écoles de puéricultrices, accueillant des infirmières ou des sages-femmes pour une année de spécialisation. Les baisses récurrentes de subventions de l'Etat et le poids financier que représentent ces formations pour les différents organismes gestionnaires dont elles dépendent mettent en péril leur devenir. En conséquence, il lui demande quelles mesures le Gouvernement compte mettre en oeuvre pour donner aux écoles de puéricultrices les moyens nécessaires pour mener à bien leurs missions.
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Réponse du ministère : Emploi publiée le 09/07/1998
Réponse. - Dans le cadre de la loi de finances pour l'exercice 1997, les subventions allouées par l'Etat aux écoles de puéricultrices, comme à toutes les structures de formation de professionnels paramédicaux, ont effectivement été réduites. En revanche, la loi de finances adoptée par le Parlement pour 1998 reconduit les crédits votés en 1997, ce qui correspond de fait à une augmentation, le nombre d'étudiants admis en formation ayant, dans le même temps, diminué. Les écoles de puéricultrices ont d'ores er déjà reçu ou recevront tout prochainement un premier mandatement représentant 95 % de la subvention qui leur a été attribuée en 1997. Par ailleurs, la réflexion menée actuellement sur le financement de l'appareil de formation devrait aboutir à des mesures destinées à améliorer, à court et à moyen terme, leurs moyens de foctionnement.
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