Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 19/03/1998
M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement sur l'information parue à la page 13 de la revue du Syndicat des équipements de la route (SER) intitulée " Dix-huit réalisations exemplaires, route et équipement en France " selon laquelle " auparavant l'ouverture et la fermeture des voies de gare de péage nécessitaient le déplacement du personnel d'exploitation sur les 300 mètres de la plate-forme, d'où un risque important d'insécurité... ". C'est pourquoi a été mis en place à certains péages un dispositif consistant en " un ensemble de cônes rétroréfléchissants placés sur des roulettes et reliés entre eux par un câble muni de sphères rétrofléchissantes ". Cette opération permet selon le SER " plus de sécurité : les agents d'exploitation n'ont plus à se déplacer sur toute la plate-forme de la gare de péage, les usagers disposent d'un système visible de nuit comme de jour ; plus de souplesse : la manipulation simple et la mise en oeuvre rapide du système permettent à l'exploitant de mieux s'adapter au trafic ; le système est fiable, et sa maintenance facilitée par la mise en place d'éléments modulaires. " Il lui demande quelle est sa réaction face à cette information et s'il envisage d'inciter à sa réalisation dans de nombreux départements.
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Réponse du ministère : Équipement publiée le 30/07/1998
Réponse. - Le dispositif décrit dans la revue du syndicat des équipements de la route est utilisé, uniquement par les sociétés concessionnaires d'autoroutes, sur les plates-formes des gares de péage qui disposent de couloirs réversibles en partie centrale de la gare. En fonction du trafic, les sociétés d'autoroutes choisissent d'affecter ces couloirs à l'un ou l'autre sens de circulation. Auparavant, les agents d'exploitation devaient déplacer manuellement des cônes pour fermer ou ouvrir ces couloirs, ce qui nécessitait de multiples traversées sur la plate-forme. Grâce au dispositif, ces man uvres sont réalisées plus rapidement, en limitant les déplacements des agents sur la plate-forme, ce qui constitue un gain important en terme de sécurité. La plupart des sociétés d'autoroutes ont développé ce type de systèmes plus ou moins artisanaux pour faciliter les changements d'affectations de couloirs. Il n'a pas été observé de dangers particuliers relatifs à ces dispositifs, d'autant plus que les vitesses des véhicules sont très faibles à l'approche des gares de péage. Le ministre de l'équipement, des transports et du logement est donc tout à fait favorable à la mise en place de cet équipement en cas de besoin. Cependant, sur les nouveaux tronçons autoroutiers, la tendance actuelle est de concevoir des plates-formes de péages plus larges, avec un nombre de couloirs plus important, ce qui permet de supprimer les couloirs réversibles au centre des gares. Les deux sens de circulation sont dans ce cas totalement séparés physiquement. Il est donc probable qu'à terme ces dispositifs seront amenés à disparaître.
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