Question de Mme BORVO COHEN-SEAT Nicole (Paris - CRC) publiée le 12/03/1998
Mme Nicole Borvo attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat à la santé sur la situation du Laboratoire français du fractionnement et des biotechnologies (LFB). De six centres de fractionnement en 1993 (Bordeaux, Lyon, Montpellier, Strasbourg, Lille et Les Ulis) il ne reste que deux (Lille et Les Ulis) en activité. Aujourd'hui le LBF c'est 900 salariés dépendant de la convention collective pharmacie et 550 000 litres de plasma fractionné en 1997 contre 760 000 litres en 1995. Si cette baisse devait se poursuivre, un seul site pourrait subvenir aux besoins de l'hexagone. Une concurrence de plus en plus incisive et une réduction drastique des budgets des pharmaciens hospitaliers en seraient les causes. L'aggravation de cette situation entraînerait soit la fermeture définitive d'un site, soit sa vente au plus offrant, privant ainsi notre pays d'une structure indépendante et publique dans la fabrication des dérivés plasmatiques issus de dons bénévoles. Il semble que ce processus soit malheureusement enclenché puisque la direction du LFB des Ulis a décidé de la mise en place d'un plan social avec 81 suppressions de postes. Pour toutes ces raisons elle lui demande ce qu'il compte faire pour inverser ce processus. Elle lui demande également quelles sont les intentions quant à l'avenir du LBF, afin que cette activité de service public, touchant à la santé de tous, ne soit pas cédée au service privé.
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La question est caduque
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