Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 05/02/1998
M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur l'information parue à la page 12 du quotidien Le Figaro du 22 décembre dernier sous le titre " l'hégémonie de l'anglais " selon laquelle " selon une association de professeurs, le ministère envisage de rendre cette langue obligatoire dès la sixième... Les professeurs de langues se déclarent "fermement opposés" à ce monopole autoritaire de l'anglais... ". Il lui demande si cette information est exacte et s'il partage le sentiment d'animosité qui se dégage des expressions ci-dessus citées " hégémonie ", " monopole autoritaire ". L'entente cordiale ne dure-t-elle pas depuis bientôt un siècle ?
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Réponse du ministère : Éducation publiée le 09/04/1998
Réponse. - Convaincu de l'importance capitale de la maîtrise de l'anglais mais aussi d'autres langues vivantes, en tant que facteur décisif d'insertion sociale et professionnelle, le ministre a demandé que soit menée une réflexion visant à réformer l'enseignement des langues vivantes afin d'améliorer les compétences linguistiques de nos élèves, notamment dans le champ de la communication orale. Plusieurs hypothèses sont actuellement examinées, parmi lesquelles celle d'un recours accru à l'utilisation des technologies de l'information et de la communication. De plus, la généralisation de l'enseignement d'une langue vivante dans le primaire devrait constituer un élément important de l'amélioration de l'apprentissage des élèves. A la rentrée 1998, la quasi-totalité des élèves des classes de CM 2 bénéficieront d'un enseignement de langue vivante et cette mesure devrait être étendue aux CM 1 en 1999. Les parents se verront progressivement offrir la possibilité de choisir la langue étudiée par leurs enfants parmi celles proposées en sixième dans le collège du secteur. Les remarques citées par Le Figaro sur " l'hégémonie de l'anglais " et sur " son monopole autoritaire " n'engagent que leurs auteurs et ne correspondent nullement à la position du ministre.
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