Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 22/01/1998
M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement sur l'information parue à la page 18 du quotidien Le Figaro du 24 décembre dernier sous le titre " Le téléphone mobile à l'assaut du métro ", selon laquelle : " La régie autonome des transports parisiens a décidé de lancer un programme de couverture téléphonique de ses stations. " Il lui demande : 1o Quelle est sa réaction face à ce projet car, comme le précise l'auteur de l'article précité, " (le métro) était le dernier havre de paix, l'ultime échappatoire des allergiques au téléphone mobile. Ce paradis est désormais perdu " ; 2o Quel seront le coût et la durée de l'équipement de l'ensemble des lignes souterraines du métro parisien ?
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Réponse du ministère : Équipement publiée le 25/06/1998
Réponse. - Dans le souci de répondre aux attentes d'une partie de sa clientèle et de rendre les transports en commun aussi attractifs que les modes de déplacement concurrents, la RATP ne pouvait ignorer le succès grandissant de la téléphonie mobile, qui constitue un véritable phénomène de société. Le parc français, aujourd'hui de presque six millions d'unités, a connu au cours des six derniers mois une progression de 70 %. C'est pourquoi la régie a décidé de doter d'un réseau GSM la totalité de ses lignes, d'autant plus que les voyageurs avaient déjà la possibilité d'utiliser leurs portables sur la voie publique et partout où les ondes se propagent librement. La RATP veillera à ce que la tranquilité de ses voyageurs soit respectée, dans un contexte où elle préfère tabler sur une autorégulation des pratiques abusives de la téléphonie sans fil plutôt que sur une réglementation difficile à faire respecter en pratique. Les coûts de mise en uvre, d'exploitation et de maitenance du réseau GSM seront supportés par les opérateurs de télécommunications, qui paieront une redevance à la régie et entre lesquels une stricte égalité de traitement sera appliquée. La durée de l'équipement de l'ensemble des lignes souterraines du métro sera de deux à trois ans, compte tenu du fait qu'un grande partie des travaux doit s'effectuer de nuit afin de ne pas perturber la circulation des trains.
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