Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 25/12/1997
M. Emmanuel Hamel attire l'attention de Mme le ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement sur l'information parue à la page 27 du quotidien Le Figaro, du 10 décembre dernier, sous le titre : " Les poussières échappent à la surveillance de l'air " selon laquelle des experts étrangers, qui ont réalisé un audit sur la fiabilité et l'efficacité du système de surveillance de la qualité de l'air en Ile-de-France, doutent de la qualité des données recueillies sur les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), les composées organiques volatifs (COV) et les aldéhydes lors de " campagnes de courte durée " réalisées avec des méthodes d'échantillonnages " encore peu familières ". Il lui demande quelle est sa réaction face à cette constatation et par quels moyens envisage-t-elle d'inciter à ce que la surveillance de la qualité de l'air en Ile-de-France soit améliorée.
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Réponse du ministère : Aménagement du territoire publiée le 23/04/1998
Réponse. - Mme la ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement a pris connaissance avec intérêt de la question concernant l'article paru à la page 27 du quotidien Le Figaro du 10 décembre 1997, sous le titre " Les poussières échappent à la surveillance de l'air ", et plus particulièrement la partie concernant les hydrocarbures aromatiques polycycliques, les composés organiques volatils et les aldéhydes. Les prélèvements des hydrocarbures aromatiques polycycliques et des aldéhydes sont manuels ; ils sont suivis d'analyses en laboratoire effectuées par le laboratoire d'hygiène de la ville de Paris et par le laboratoire central de la préfecture de police, qui mettent en uvre des technologies d'analyse de pointe. Les hydrocarbures aromatiques polycycliques sont mesurés une fois par semaine, le mardi, sur trois sites " de fond " représentatifs d'une large zone. Sur l'un des sites, un prélèvement est effectué en plus tous les 6 jours afin de contrôler si le mardi est bien représentatif de l'ensemble de la semaine. Les aldéhydes sont prélevés sur un site proche de la circulation routière tous les 6 jours et deux campagnes de 15 jours sont effectuées en avril et en septembre durant lesquelles les prélèvements sont réalisés tous les jours. Les composés organiques volatils sont analysés automatiquement par campagnes de mesure sur un site " de fond " depuis 1996. Mme le ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement estime, comme les experts qui ont audité Airparif, que la mesure de ces polluants doit encore être développée à Paris et dans toutes les grandes agglomérations.
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