Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 18/12/1997
M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat à la santé sur l'information parue à la page 12 du quotidien Le Figaro du 4 décembre dernier selon laquelle la première campagne de prévention des chutes chez les personnes âgées a débuté au début du mois de décembre 1997 pour " tenter d'éviter une partie des accidents de la vie courante, qui chaque année coûtent la vie à plusieurs milliers de personnes. " Il lui demande quelle va être la durée de cette campagne, quel en est le coût, est-elle diffusée que les ondes radiophoniques et à la télévision, quels résultats en attend-t-il ?
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Réponse du ministère : Santé publiée le 02/04/1998
Réponse. - Chaque année, en France, environ 9 000 personnes de soixante-cinq ans et plus décèdent en faisant une chute, soit plus que le nombre total de victimes par accidents de la circulation pour la même période et pour l'ensemble de la population. Plus on avance en âge, plus le risque de chute est élevé : après soixante-cinq ans, une personne sur trois fera au moins une chute au cours de l'année. Les conséquences de ces chutes représentent un coût élevé pour la collectivité ; trois quarts des personnes victimes d'accidents requièrent en effet des soins. Ce constat a conduit la CNAMTS et le CFES à lancer la première campagne nationale de prévention des chutes chez les personnes âgées. Le dispositif de communication est double. Initié sous forme de spots télévisés à destination des cinquante à soixante-quinze ans du 2 au 28 décembre 1997, il se poursuit actuellement par une approche pédagogique de proximité où affiches, brochures et lettre scientifique sont diffusées simultanément en direction des plus de soixante-quinze ans et des professionnels susceptibles de les prendre en charge : médecins généralistes, services de soins à domicile. Le budget global de la campagne de communication 1997 est de 7 millions de francs. Grâce au dispositif média et hors média mis en place, la campagne de prévention en direction des personnes âgées devrait à court terme favoriser une prise de conscience du problème, à moyen et à long terme diminuer les accidents mortels ainsi que le nombre de fractures du col du fémur.
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