Question de M. FOY Alfred (Nord - NI) publiée le 11/12/1997
M. Alfred Foy appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur les inquiétudes que soulève chez les enseignants la possibilité, envisagée par les responsables d'instituts universitaires de formation de maîtres (IUFM), d'avancer les écrits du Capes (certificat d'aptitude pédagogique à l'enseignement secondaire) pour en faire un instrument de sélection à l'entrée de leurs établissements. Or, cette réflexion s'inscrit dans une logique de régionalisation du recrutement, avec une remise en cause du niveau du Capes qui passerait, dans les faits, à bac plus trois au lieu de bac plus quatre. En conséquence, il lui demande s'il envisage de garantir le maintien des concours et examens nationaux qui sont seuls capables de garantir la qualité du corps enseignant des lycées et collèges.
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Réponse du ministère : Éducation publiée le 16/04/1998
Réponse. - Le ministère de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie n'a pas l'intention d'avancer les écrits du certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré (CAPES) pour en faire un instrument de sélection pour accéder dans les instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM), ni de remettre en cause le principe des concours nationaux. Le ministère de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie a pour préoccupation l'amélioration du recrutement et de la formation des enseignants appelés à exercer dans les établissements de l'enseignement du second degré. C'est dans cet esprit qu'une table ronde, composée de représentants de l'administration et d'organisations syndicales, réfléchit actuellement aux mesures qui pourraient améliorer l'efficacité du CAPES dans l'intérêt des élèves mais aussi dans celui des futurs enseignants.
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