Question de Mme PRINTZ Gisèle (Moselle - SOC) publiée le 06/11/1997
Mme Gisèle Printz attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur la suppression de l'allocation de préparation au concours de professeurs des écoles. Cette allocation s'élevait à 60 000 F pour l'année de préparation au concours. Une autre allocation de 50 000 F pouvait être obtenue dès la licence pour les élèves qui désiraient s'inscrire à l'institut universitaire de formation des maîtres (IUFM) l'année suivante. Ainsi, on constate que le nombre de candidats au professorat des écoles a baissé cette année, notamment en Moselle. La situation n'est pas encore préoccupante mais à terme, compte tenu des départs en retraite, un déficit d'effectifs risque de s'installer. Aussi, elle lui demande s'il envisage de rétablir cette allocation ou de mettre en place tout autre dispositif de compensation.
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Réponse du ministère : Éducation publiée le 25/12/1997
Réponse. - Il est rappelé que les allocations instituées par le décret no 91-586 du 24 juin 1991 ont été créées " afin de faciliter le recrutement des enseignants " et qu'elles n'étaient attribuées que dans les académies déficitaires en enseignants. Leur suppression est liée à la fin de la crise des recrutements. La baisse relative du nombre de candidats aux concours externes de recrutement de professeurs des écoles est liée au fait que, pour diminuer les candidatures multiples et donc le coût des concours, ceux-ci se déroulent à une même date depuis la session de 1996. A cette session, le nombre d'inscrits a effectivement diminué de 17,13 % passant de 67 082 en 1995 à 55 585. Mais pour la session de 1997, on constate une hausse de 3,90 %. En ce qui concerne l'académie de Nancy-Metz, la baisse a été plus limitée et n'a rien d'inquiétant puisque le nombre de candidats inscrits est passé de 2 418 en 1995, à 2 371 en 1996 et 2 348 en 1997. En tout état de cause, le nombre de candidats par poste au niveau national ne justifie actuellement aucune inquiétude : 6,79 pour 1997, 6,18 en 1996, 6,97 en 1995 alors qu'il n'était que de 3,9 en 1992.
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